A l’image de ce qui se fait déjà pour les véhicules, les bateaux seront sans doute à terme, soumis à leur tour à un contrôle technique.

Bientôt un contrôle technique pour les bateaux ?
Bientôt un contrôle technique pour les bateaux ?

Après sa visite aux opérateurs du CrossMed (centre de coordination des secours sur le littoral méditerranéen), c’était en tout cas cet été, la volonté de Frédéric Cuvillier, alors Secrétaire d’état chargé des transports, de la mer et de la pêche

A quoi sert un contrôle technique ?

Tous ceux qui ont un véhicule à moteur ont dû un jour ou l’autre, passer un contrôle technique à Grenoble, à Paris ou ailleurs. Instauré depuis 1992 en France, le contrôle technique pour les voitures est une obligation. Si l’on ne se soumet pas à ce type de contrôle technique pas cher dans les centres spécialisés, on risque une immobilisation de son véhicule, une amende, ainsi que la confiscation de sa carte grise.

Ce type de contrôle a été instauré pour assurer le bon fonctionnement des véhicules en circulation, afin de sécuriser les routes le plus possible.

Et pour les bateaux alors ?

Selon les autorités cette réflexion en vue de l’instauration d’un contrôle technique pour les bateaux, n’est pas anormale. Si ce type de contrôle existe dans le secteur routier, pourquoi ne pas le mettre en place également dans le secteur nautique ?

Il faut savoir qu’au début de l’été, les opérations déclenchées par le CrossMed concernaient dans 40% des cas des secours aux personnes. 60% des autres interventions concernaient des pannes, des avaries, des échouements, etc.

40% des interventions du CrossMed sont des secours aux personnes. 60% des autres interventions sont des pannes, des avaries, des échouements, etc.
40% des interventions du CrossMed sont des secours aux personnes. 60% des autres interventions sont des pannes, des avaries, des échouements, etc.

Pour Philippe Michaud, directeur adjoint du CrossMed : « L’impréparation des navires, les pannes moteurs, les voies d’eau et même les pannes de carburant » sont particulièrement fréquents.

L’état de certains navires, et particulièrement les petites unités, peuvent quelques fois poser problème. Ce type de suivi technique permettrait une surveillance plus accrue sur l’ensemble de la flotte.

Cette réflexion autour de ce sujet devrait en tout cas permettre d’associer les professionnels du secteur, ainsi que les acteurs du tourisme. La question mérite vraisemblablement d’être posée, même si  Frédéric Cuvillier ne fait désormais plus partie du gouvernement.

Plus d’informations sur le CrossMed en allant sur http://www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/cross-med-r43.html