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voyage écoresponsable

Réduire l’impact environnemental de ses déplacements est possible en privilégiant des modes de transport moins polluants comme le train, en choisissant des hébergements attentifs à leur consommation de ressources, en se nourrissant localement et en s’orientant vers des activités peu impactantes.

Pourquoi réduire son empreinte carbone en voyage ?

Le tourisme représente environ 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cette part tend à augmenter avec la multiplication des déplacements à longue distance. Choisir de voyager de manière éco-responsable revient à prendre en compte l’effet de ses choix individuels sur l’environnement. Les moyens de transport, les logements choisis et les activités menées ont tous des répercussions sur le climat et les écosystèmes. Si les décisions individuelles ont un effet modéré, elles peuvent s’additionner et influencer progressivement l’évolution du tourisme durable à une échelle plus large, en France et ailleurs. Ces nouvelles approches peuvent enrichir l’expérience de voyage en mettant davantage l’accent sur la découverte et l’authenticité.

Les choix de transport

Le transport reste l’un des postes les plus émetteurs de gaz à effet de serre lors des déplacements. Les solutions comme le train, la marche, le vélo ou le covoiturage permettent toutefois de limiter significativement cet impact. Par exemple, un trajet en TGV génère environ 80 fois moins de CO2 qu’un vol intérieur. Des régions telles que l’Auvergne Rhône-Alpes ou la Bourgogne Franche-Comté disposent d’un réseau ferroviaire étendu qui rend les destinations facilement accessibles en train.

Pour les lieux moins accessibles en train, le covoiturage constitue une solution pragmatique, permettant de limiter le nombre de véhicules sur la route et de partager les frais. L’usage de voitures électriques ou hybrides peut améliorer encore davantage l’empreinte environnementale globale du trajet.

Le bus est souvent une option compatible avec une démarche plus responsable, sa consommation par passager étant inférieure à celle de la voiture individuelle dans bien des cas. Bien qu’il soit souvent nécessaire de prendre l’avion pour certaines distances, des moyens de réduire l’impact existent : privilégier les vols directs, recourir à la compensation carbone via des projets reconnus et espacer les voyages en avion.

Pour ceux qui cherchent des alternatives plus originales, la navigation à la voile peut être envisagée comme un mode de déplacement sans émissions directes, notamment dans les régions côtières ou pour atteindre certaines îles.

Mode de transportEmpreinte carbone (kg CO₂/pers.km)Commentaire
Avion (court-courrier)0,25 – 0,30Impact élevé, particulièrement au décollage
Avion (long-courrier)0,15 – 0,20Diminution par km mais total significatif
Voiture individuelle0,12 – 0,20Dépend du modèle et du nombre de passagers
Train0,01 – 0,04Faible impact, surtout pour les lignes électriques
Bus / Covoiturage0,05 – 0,10Varie selon le taux de remplissage
Vélo / Marche0Quasi neutre en émission directe

Hébergements écoresponsables : critères et recommandations

Le choix du logement peut avoir une influence notable sur l’impact global du séjour. De plus en plus de structures cherchent à réduire leur consommation de ressources et à proposer des pratiques raisonnables. Les hébergements éco-labellisés s’efforcent souvent de réduire leurs déchets, de limiter leur consommation d’eau et d’énergie, de privilégier les matériaux locaux et de courte durée de transport ou encore de valoriser les acteurs du territoire. Les régions de montagne, de campagne ou littorales proposent aujourd’hui des hébergements certifiés (Écolabel européen, Clef Verte, Green Globe).

Ce type d’hébergement permet d’avoir un impact moins important sur les territoires. Il permet aussi de soutenir des filières locales et d’éviter la prolifération de structures déséquilibrées. En choisissant un hébergement vérifié et responsable dans des régions comme la Bourgogne Franche-Comté ou les Hauts-de-France, les visiteurs peuvent s’inscrire dans une démarche de tourisme plus raisonnée.

Activités et alimentation durable sur place

Adapter ses pratiques de loisirs sur place participe aussi à une approche plus modérée du tourisme. Des options telles que la randonnée, la balade à vélo, la visite de réserves naturelles ou de centres patrimoniaux demandent peu de ressources et offrent néanmoins des expériences concrètes. Ces formes de découverte permettent d’accéder à un autre regard sur des régions variées, que ce soit dans le Pays de la Loire ou en Auvergne Rhône-Alpes.

Concernant les repas, se tourner vers des produits locaux et de saison reste une option accessible, qui permet souvent de limiter les émissions liées au transport. La cuisine à base de produits issus de circuits courts est plus facilement traçable. Elle soutient les agriculteurs et artisans du territoire. Dans certaines villes ou marchés, des restaurants ou stands s’engagent à proposer ces réflexes plus raisonnés voire végétariens pour limiter davantage l’impact environnemental alimentaire.

Témoignage d’un voyageur engagé

« Lors d’un séjour en Bourgogne Franche-Comté, j’ai opté pour des déplacements en train et en vélo. J’ai séjourné chez un hébergeur engagé dans une démarche écologique, au milieu des vignobles. J’ai apprécié des produits locaux et découvert les villages à mon rythme. Cela m’a permis de vivre un moment plus calme et respectueux de l’environnement. J’ai aussi rencontré des acteurs locaux fiers de leur région. Cette manière de voyager m’a permis de limiter mes impacts tout en profitant d’une autre ambiance, sans sentiment de manque. »

Comment compenser les émissions d’un voyage en avion ?

Il existe des plateformes capables de financer des projets environnementaux en lien avec les émissions de carbone (comme la reforestation ou les énergies renouvelables). Il est possible de vérifier les garanties de ces projets via des certifications reconnues à l’international.

Est-ce que voyager de manière écoresponsable est plus coûteux ?

Ce n’est pas toujours le cas. Le train peut s’avérer économiquement intéressant, surtout si les billets sont pris en avance. Le covoiturage ou l’utilisation de moyens de transport partagés permet également de limiter les frais du séjour. Certains logements engagés sont accessibles à un large public. Cuisiner sur place ou explorer les espaces naturels avec peu de moyens permet aussi de limiter les dépenses.

Peut-on diminuer son empreinte numérique en voyage ?

Réduire les transferts de données et le temps de connexion aide à minimiser la consommation d’électricité liée aux serveurs. Cela peut passer par une diminution du streaming, la compression de photos avant leur envoi, ou encore la désactivation temporaire des notifications.

Limiter l’impact écologique des voyages passe par différentes décisions. Elles concernent les déplacements, le type de logement, l’alimentation et les loisirs. Recourir à des alternatives moins polluantes comme le vélo, le train ou d’autres moyens collectifs, loger dans des lieux engagés, manger local et faire des choix numériques moins gourmands sont autant d’actions possibles. Cela donne également au séjour une teneur différente, plus ancrée dans les particularités du lieu visité. Il est aujourd’hui envisageable pour tout un chacun d’appliquer ces principes à son rythme, et sans forcément sacrifier au plaisir du voyage.

Sources de l’article

  • https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17732
  • https://www.info.gouv.fr/actualite/calculez-votre-empreinte-carbone
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Quelques mots sur l'auteur

Je m’appelle Lucas, passionné par l’univers masculin et tout ce qui touche au mode de vie de l’homme moderne. Originaire de Lyon, j’ai toujours été curieux et avide de découvertes, ce qui m’a conduit à explorer divers domaines liés à la masculinité contemporaine.